Découvrez les étudiants ! Ils vous racontent leur formation.

« Bonjour, je m’appelle Julian, j’ai 31 ans et je suis en formation aide-soignante.

 

Après un bac pro commerce, j’ai travaillé pendant une dizaine d’années comme vendeur dans le prêt à porter. Blessé au foot, j’ai été hospitalisé pour un problème au genou. Suite à une opération pour reconstruire du cartilage, j’ai passé 2 mois en centre de rééducation (1 mois à temps complet et 1 mois en hôpital de jour). C’est à ce moment-là de ma vie  et suite à de nombreux problèmes physiques, que j’ai commencé à m’intéresser à ce métier. Je savais que je souhaitais changer de profession mais cela était encore flou. Je savais juste que je voulais faire un métier pour aider les gens. Après une nouvelle hospitalisation (fracture du tibia et infection nosocomiale), j’ai passé encore 2 mois à l’hôpital. Ensuite, j’ai bénéficié d’une semaine de découverte à l’hôpital Avicenne grâce à Pôle Emploi et cela a confirmé mon projet. J’ai passé le concours d’aide-soignant sur dossier au vu de mon parcours. 

 

En formation, les cours théoriques sont plus difficiles que ce qu’on m’avait dit car il y a beaucoup de choses à assimiler en 10 mois. C’est compliqué parfois de se remettre dans le rythme scolaire mais j’apprécie les stages. Je suis déjà allé aux urgences et en USLD (Unité de Soins de Longue Durée). J’ai préféré le deuxième stage car on a plus de temps pour découvrir les soins, les pathologies et les personnes âgées.

 

Après mon diplôme, j’aimerais travailler dans un centre de rééducation et pourquoi pas plus tard, devenir infirmier.

 

Aide-soignant est un beau métier si on est motivé, si on aime le côté relationnel. Je ne regrette pas mon choix "

 

« Bonjour, je m’appelle Dominique, j’ai 54 ans et je fais la formation d'aide-soignante.

 

Originaire de La Réunion, j’ai quitté le collège en 3ème pour entrer en apprentissage de boulangerie pâtisserie. Après mon CAP, j’ai travaillé et j’ai aussi passé un CAP couture et plus tard un titre administratif. En 2007, ma mère est tombée malade et je me suis occupée d’elle. Suite à son décès, j’ai décidé de passer le diplôme d’auxiliaire de vie. Par la suite, j’ai travaillé pendant 11 ans en EHPAD ou à domicile. L’année dernière, en 2020, je me suis renseignée sur le métier d’aide-soignant et j’ai découvert l’IFAS de Gonesse sur internet. J’ai pu intégrer l’internat et j’ai choisi de faire le cursus complet même si j’avais déjà validé 4 modules par ma formation précédente mais je voulais tout revoir.

 

Ma formation se passe bien.  J’aime les cours et les explications données par des formatrices à l’écoute. J’ai déjà fait 2 stages : un en pneumologie et l’autre en EHPAD (unité de vie Alzheimer).

 

Pour le futur j’aimerais travailler auprès des personnes âgées, que ce soit en médecine, en gériatrie ou en unité Alzheimer. J’aime le contact avec les personnes âgées, leur chaleur et tout ce qu’elles peuvent nous apprendre. Après le DEAS, je souhaite suivre la formation d’ASG (assistant de soins en gérontologie), toujours à Gonesse, et ensuite travailler en métropole. »

« Bonjour, je m’appelle Sophie, j’ai 18 ans et je suis étudiante en 1ère année infirmière.

 

Depuis la classe de seconde, je réfléchis à un métier pour aider les gens. Au début, j’ai pensé à professeur et puis finalement, je voulais quelque chose de plus concret dans l’accompagnement à l’autonomie de la personne. J’ai eu l’occasion de discuter avec une infirmière, la mère d’un ami pour voir si ce métier pouvait combler mes attentes et je me suis lancée. Après un bac S, je me suis inscrite sur Parcoursup et j’ai postulé dans plusieurs IFSI d’Ile de France et j’ai choisi Gonesse à cause de son internat.

 

A l’IFSI, il y a beaucoup de travail, de révisions mais les cours sont très intéressants. J’ai fait mon premier stage en EHPAD (Établissement pour personnes âgées dépendantes). Cela s’est très bien passé. J’ai tout aimé : les soins, les toilettes, les activités, les relations avec les résidents et les personnels. J’aimerais bien pouvoir faire des vacations dès la 2ème année.

 

Après mon diplôme, je souhaiterais exercer dans le libéral ou en tant que cadre de santé mais les stages à venir me guideront peut-être vers un autre projet. »

 

« Bonjour, je suis étudiante en 1ère année en IFSI, j’ai 33 ans et je suis maman.  

 

J’ai commencé mon parcours avec un BEP carrières sanitaires et sociales et poursuivi avec un bac SMS mais je ne suis pas allée au bout de cette formation. En effet, j’ai passé avec succès le concours à la mairie de Paris et j’ai travaillé pendant 13 ans en crèche. Puis, j’ai eu envie d’évoluer et de reprendre mes études : j’ai donc passé un DAEU A (diplôme accès aux études universitaires) à l’Université de Villetaneuse (Paris 13).

Mon projet depuis toujours était de devenir infirmière mais les opportunités professionnelles et ma vie personnelle ont fait que ce projet a été retardé. En 2019, je me suis inscrite sur Parcoursup, sans trop y croire. L’IFSI de Gonesse a été le premier à me donner une réponse positive et j’ai tout de suite accepté cette proposition.

 

Dans la formation, il y a beaucoup de choses à apprendre mais je crois que ce métier peut-être utile à tout moment de la vie. Ce choix a été conforté suite à un épisode personnel dans mon entourage, celui d’une personne proche malade que j’aurais pu mieux aider avec une formation professionnelle. J’ai la motivation pour réussir.

Mon expérience professionnelle antérieure m’a beaucoup aidée pour mon premier stage en SSRG (Soins de suite et de réadaptation gériatrique) car j’avais déjà des repères logiques.

 

J’espère réussir mon diplôme et je me vois bien, dans le futur, travailler avec les enfants mais je veux aussi découvrir plusieurs services de soins pour affiner mon choix. »

 

« Bonjour, je m’appelle Samira, j’ai 23 ans et je suis en 2ème année de la formation infirmière.

 

Étudiante étrangère, je viens du Maroc où j’ai eu un bac SVT (Sciences et vie de la terre). J’ai toujours eu envie d’être infirmière. Depuis toute petite, je voulais passer mes vacances à l’hôpital pour découvrir les lieux. Après une inscription sur Parcoursup, j’ai dû passer un test de français pour valider mon niveau de langue. J’ai postulé dans plusieurs IFSI et une fois sélectionnée, j’ai choisi le plus proche de mon domicile, celui de Gonesse.

 

J’aime beaucoup les stages et le contact avec les patients. J’ai déjà fait 2 stages : un en USLD et l’autre en SSRG. Je me sens utile quand je suis dans l’action. A l’IFSI, j’aime le dynamisme dans les travaux de groupe et tout ce qui est apprentissage par jeux de rôles.

 

Après mon diplôme, j’aimerais travailler dans la réanimation et un peu plus tard, devenir infirmière anesthésiste. »

 

« Bonjour, je m’appelle Anaïs, j’ai 28 ans et je suis étudiante en 3ème année infirmière.

 

Après un bac ST2S, j’ai fait une école de préparatrice en pharmacie pendant 2 ans en alternance. Avec mon diplôme, j’ai travaillé pendant 3 ans mais j’ai commencé à m’ennuyer. J’avais besoin de changement. J’ai repris mes études avec une remise à niveau scientifique pour pouvoir accéder à la faculté. J’ai tenté la faculté de médecine. Je ne voulais pas avoir de regret. A la fin de cette première année, j’ai passé le concours infirmier car j’ai été séduite par les mobilités aussi bien géographiques que professionnelles offertes par cette profession.

 

Je suis entrée à l’IFSI de Gonesse et je n’ai pas été déçue par ce que j’ai découvert de ce métier dans les services : les rencontres avec les professionnels et la diversité culturelle chez les patients. A l’IFSI, il y a beaucoup de travail mais je m’y attendais. Les formateurs sont bienveillants et nous préparent bien. Même après le diplôme, je sais que je devrais continuer d’apprendre.

 

Avec le DE (Diplôme d'Etat), j’aimerais travailler auprès de patients adultes en soins intensifs par exemple et pourquoi pas, faire une formation en pratique avancée. »

 

« Bonjour, je m’appelle Samuel, j’ai 20 ans et je suis en 3ème année en soins infirmiers.

 

J’ai fait un bac S (scientifique) et j’ai passé le concours infirmier l’année de mon baccalauréat pour pouvoir entrer en formation tout de suite. J’avais 17 ans.

L’année de mes 16 ans, j’ai pu observer un infirmier libéral qui venait tous les jours pour prodiguer des soins à mon grand-père. J’ai découvert un peu ce métier à cette occasion, tout le relationnel déployé, les soins techniques. L’infirmier était un jeune diplômé et j’ai beaucoup parlé avec lui. Je lui ai demandé de me parler de son métier et de la formation. J’ai trouvé cela intéressant et j’ai eu envie de suivre cette voie. J’ai postulé à Gonesse car l’école avait bonne réputation dans mon entourage et était proche de mon domicile.

 

Au début de ma formation, j’étais inquiet à cause de l’alternance cours stages et de la charge de travail. J’ai eu peur de ne pas être assez fort émotionnellement ou pas assez mature. Finalement, les formateurs et les professionnels en stage ont su me donner confiance en moi. J’ai aimé l’ambiance sur le terrain, le fait que les équipes soient soudées et je ne m’y attendais pas forcément au vu de mes représentations et des reportages à la télévision.

 

Après mon diplôme, j’hésite encore. Je suis attiré par la chirurgie mais dans les 10 prochaines années, je me vois travailler plutôt en libéral ou me diriger vers la formation d’infirmier en pratique avancée. »

 

« Bonjour je m’appelle Michèle, j’ai 57 ans et je fais la formation ASG (assistant de soins en gérontologie) . Voici mon parcours.

 

Dans les années 80, quand j’avais 16 ans, je voulais faire une école de stylisme car j’aimais la couture mais mon père m’a demandé d’aller travailler car je suis issue d’une famille nombreuse. J’ai trouvé une place en clinique où j’ai fait plusieurs postes : lingère, cuisinière puis en chirurgie : femme de ménage ou aide-soignante selon les jours. Un peu plus tard, j’ai été transféré au bloc opératoire comme aide-soignante pendant 6 ans mais sans diplôme.

En 1990, je suis entrée dans un établissement MGEN pour devenir aide-soignante mais j’ai été diplômée AMP (aide médico-psychologique).

 

De 2003 à 2013, j’ai exercé dans un centre hospitalier du Val d’Oise. Après cette expérience, j’ai intégré un établissement MGEN en tant qu’aide-soignante.  Je travaille de nuit et m’occupe seule d’une soixantaine de personnes dont 25 souffrant de démence Alzheimer.

 

On m’a proposé de faire cette formation d’ASG. J’espère que cela me permettra d’être plus à l’écoute des résidents, d’effectuer un meilleur suivi et de procurer plus de bien-être.

La formation a commencé depuis peu mais je trouve que les sujets abordés sont bien expliqués et les intervenants sont à l’écoute de nos préoccupations. J’espère pouvoir valider sans difficultés. »

 

« Bonjour, je m’appelle Zehinabou, je viens de Côte d’Ivoire et je suis en formation ASG (assistant de soins en gérontologie).

 

Je vis en France depuis une trentaine d’années. À mon arrivée, j’ai fait plusieurs petits boulots comme femme de ménage ou serveuse mais je cherchais à travailler en tant qu’ASH (agent de services hospitaliers). Par le « bouche à oreilles », j’ai entendu parler des établissements de santé de la MGEN et je leur ai envoyé un CV et une lettre de motivation. Très vite, j’ai été recrutée.

J’ai été ASH pendant 6 ans puis j’ai demandé une formation d’aide-soignante mais au vu des problèmes de financement pour cette formation, on m’a orienté vers une formation d’AMP. Depuis 2005, je suis AMP pour un établissement MGEN mais j’exerçais déjà en faisant fonction d’AS.

 

C’est moi qui ai demandé à faire cette formation d’ASG car je travaille dans une unité fermée Alzheimer de jour et je souhaitais apprendre à gérer au mieux les troubles du comportement des patients. En effet, parfois, je me sentais démunie. Je voulais revenir sur ma pratique et être mieux armée pour répondre aux besoins des personnes dont je m’occupe. Comment mieux leur parler ? Quels gestes pour les soulager ?

 

Je trouve les intervenants accessibles et compétents et après cette formation, j’aimerais valider par une VAE les 3 modules restants pour obtenir le diplôme AS. Je vais me renseigner auprès des formateurs présents avec nous. »

 

 

Mis en ligne en janvier 2021